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L’histoire de Philippe Deferre le boulet : chap. 2

dimanche 26 novembre 2006, par Carmody


CHAPITRE 2 : mon ami Couac



Alors que je me dirige vers le groupe, un des membres m’aperçoit et me désigne aux autres. Tous me regardent et m’accueillent avec un beau sourire. J’échange quelques poignées de mains et quelques bises, entrecoupées de « Ah c’est toi le fameux Phil » : ca fait plaisir de sentir reconnu et estimé à sa juste valeur. Encouragé par cet accueil, je jette rapidement un coup d’œil sur mon pense-bête et relis une de mes blagues favorites. Je les ai notées pour ne pas les oublier. Je me promets d’en sortir une bientôt. Rien de tel qu’une bonne blague pour détendre l’atmosphère. Mais pour le moment, est décidé de se rendre dans un bar pour boire un verre. J’emboite le pas au groupe et me retrouve en train de marcher aux côtés de Tige, Couac et MacOS, les 3 administrateurs. Ils sont en train de discuter du forum et des dernières nouveautés qu’ils vont mettre en place. Fortement intéressé, j’essaie de m’intégrer à la discussion même si j’ai parfois du mal à comprendre leur langage de « geek ». Couac explique ses difficultés à mettre en place la dernière version du forum à cause de son nouveau travail, Tige dit aussi qu’il rencontre ces difficultés. Seul MacOS prétend n’avoir rien à faire : il a décroché un job dans une boîte dont le nom est un truc grec, Pythagore je crois. J’explique à Tige et Couac que je peux comprendre leurs problèmes, étant moi-même dans la même situation par rapport à mon travail.

« Tu conçois des forums aussi ? » me demande Couac.

- Tu aurais dû le deviner à la pertinence de ses posts sur le forum Couac, répond Tige avec un sourire.

- Merci Tige pour le compliment mais non je ne m’occupe pas de forums. Moi c’est plutôt les râteaux.

- Hein ?

- Oui un peu comme vous. Vous voyez, vous voudriez bichonner votre joli forum, moi ce serait ma collection de râteaux. On est un peu dans la même situation, c’est pour ca que je comprends.

S’ensuit un long silence pendant lequel je devine qu’ils réfléchissent profondément à ce que je viens de dire. Seul Couac soupire en me regardant : « c’est encore pire que ce que je pensais… » Je suis un peu peiné que Couac soit si triste, je l’aime bien et c’est grâce à lui que j’ai eu mon titre sur le forum. Couac rejoint le groupe un peu en arrière et semble se laisser distancer. Ne voulant pas le laisser seul en cette heure sombre, je ralentis aussi le pas pour rester avec lui. A son regard, je sens qu’un sentiment le traverse quand il voit que je le rejoins. Il me lance un regard désespéré ; serait-ce plus grave que ce que je pensais ? J’essaie de lui remonter le moral comme je peux :

« Tu sais Couac, j’ai eu une idée la dernière fois ».

- Ah oui ?

- Oui, j’étais en train d’aider un boulet sur le forum qui ne comprenait rien aux énigmes. A ce propos, qu’est-ce qu’il y a comme boulet sur le forum dis donc !

- Ooooh oui et parfois ils sont vraiment collants…

- Ouais mais bon on arrive toujours à s’en débarrasser à un moment.

- Tu me redonnes espoir là d’un coup.

- Haha t’inquiète ! Hé après tout en tant que webmaster, tu peux toujours le bannir le chieur hahaha !

- Tu ne devrais pas me donner des idées comme ca toi, me répond Couac avec un sourire carnassier.

- Pourquoi ?

- Oh pour rien, juste une idée qui me traverse la tête comme ca.

- Ah ca je sais que t’as toujours de bonnes idées. T’es un crack mon ptit Couac !


Couac reprend du tonus on dirait puisqu’il accélère finalement le pas pour rejoindre le groupe. Je suis content pour lui, voilà qui m’encourage de plus en plus à remonter encore le moral de notre cher administrateur.

- Comme je te disais mon cher Couac, t’es franchement un crack. Je voudrais quand même profiter qu’on est seuls tous les deux pour te dire à quel point je t’admire honnêtement. Faire ce que tu as fait pour le forum de Mort-Vif est tout simplement exceptionnel et j’aimerais tellement pouvoir faire comme toi. D’ailleurs tu crois que tu pourrais me filer quelques tuyaux ? T’as d’autres sites que t’as fait aussi ? J’aimerai bien les voir. Pis si ça t’intéresse, j’ai un pote qui bosse dans l’informatique aussi : un graphiste comme toi.

- Heu…… je ne suis pas vraiment un graphiste ! Même pas du tout !

- Et modeste le Couac avec ca ! Tu vois quand je dis que t’es un mec trop fort !

- Oui toi aussi en un sens.

- Merci. Heu… où j’en étais ?

- Heu…. A la fin de ce que tu voulais me dire peut-être ?

- Ah non, je t’avais parlé de mon idée que j’avais eue. Comme je me suis dit que je commençais à bien connaître le forum et ses règles et tout, que vous avez pas mal de boulot, que Mort-Vif me plaît pas mal, que je me suis fait pas mal de nouveaux potes sur ce chan, je me demandais s’il y avait pas moyen que je passe administrateur.

- …

- Oh bien sûr je comprendrais que tu ne puisses pas le mettre en place de suite mais tu vois, je suis tout disposé à vous filer un bon coup de main pour lancer la machine et surtout continuer à ce qu’elle fonctionne bien. Qu’est-ce que tu en penses Couac ?

- Heu…. honnêtement ?





Et voilà, c’est ici que s’arrête le chapitre 2. J’aurai pu écrire la réaction de Couac de suite, réaction que vous attendez tous mais j’ai jugé plus amusant de vous faire mijoter un peu (mode sadique on). Bon y a aussi que la réaction de Couac , je ne suis pas encore sûr de comment je vais l’écrire car le reste de l’histoire n’étant pas du tout définie, je préfére me laisser une marge de sûreté.

Je vous laisse donc à vos suppositions : Couac va-t-il éclater de rire ? Lui répondre acerbement ? Les deux ? Ou… pourquoi pas accepter ? (Après tout, dans une fanfic, tout est possible).

Journalement vôtre,

Carmody

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